Miel à l’ail, un remède oublié

A la maison, mon cher et tendre est fan d’ail : il en mange à toutes les sauces ! Cru, lactofermenté, mariné dans du tamari, à la vapeur, sauté, etc. J’aime beaucoup l’ail également mais tout comme l’oignon, je constate que toutes les personnes ne le digèrent pas correctement. Une possibilité en cuisine, est de faire de l’huile à l’ail (la recette est disponible dans mon livre « Ma bible de la naturopathie spéciale alimentation végétale crue« ) afin de profiter des bienfaits de cet « alicament ». L’utilisation (non chauffée) de cette huile à l’ail évite les inconforts digestifs.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler du miel à l’ail, un vieux de remède de grand-mère pour booster son immunité. Les vertus du miel sont connus depuis longtemps, tant en usage interne qu’en externe.

Propriétés du miel : antimicrobien, antibactérien, antiparasitaire et cicatrisant. [1]
Propriétés de l’ail : antimicrobien, antiparasitaire, antifongique et antiviral grâce à la molécule « allicine » qu’il contient. L’allicine est un principe actif de l’ail fraichement coupé. Il est issu de la transformation enzymatique de deux composants présents dans l’ail : l’alliine et une enzyme l’alliinase. En écrasant une gousse d’ail crue, l’alliine et l’alliinase se conjuguent et forment l’allicine. Cette transformation s’effectue en quelques secondes. La molécule d’allicine ainsi constituée est très volatile et a une durée de vie très courte. C’est également l’allicine qui est responsable de l’odeur caractéristique de l’ail. [2] L’ail aurait également des propriétés anti cancer contre certains cancers comme le colorectal [3].
Le miel d’ail permet donc de combiner les bienfaits de ces deux excellents aliments pour la santé, en facilitant l’ingestion d’ail et en évitant des soucis digestifs.

Comment choisir ses ingrédients ?

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